FORME
Il est en général exagéré de parler de "dépression" face à cette baisse de morale saisonnière, car le trouble de la dépression saisonnière n’est pas d'origine psychologique, mais bien physiologique. Le manque de lumière perturbe certaines fonctions de votre organisme, ce qui répercute sur votre moral. En clair, c’est votre organisme qui est à l’origine de votre mal-être, pas votre tête !
Il existe une différence entre dépression et déprime. Une dépression est une vraie maladie, qui peut être suivie par des médecins et psychologues, alors que la déprime est plus légère, et peut être due à un simple manque de sommeil.
Dans la plupart des cas, la dépression saisonnière est plus proche d’une déprime passagère. Ses symptômes, même gênants, restent légers et passagers. Il faudrait donc plutôt parler de « déprime hivernale ». On estime que 15 à 20 % des Français pourraient être concernés chaque année par cette forme « légère » de dépression saisonnière.
Mais soulignons également que ce trouble peut être plus grave : environ 5 % des Français sont atteints d'une dépression saisonnière plus profonde, qui les empêche de poursuivre toute activité, et peut, dans les cas les plus extrêmes, les mener à des idées suicidaires. Dans ce cas, ce trouble se rapproche d’une véritable dépression, et il est nécessaire d’en parler à son médecin et/ou de consulter un psychologue.
