Connaître un médicament sous d'autres noms peut être difficile pour le médecin aussi bien que pour le patient. De ce fait, les pharmaciens ont légalement le droit de pratiquer une substitution du médicament depuis 1999, à condition que ni le médecin, ni le patient ne s'y opposent.
En notant NS sur l'ordonnance, le docteur peut signifier au pharmacien que le médicament est Non Substituable.
Aujourd'hui, la plupart des maladies peuvent être soignées par les médicaments génériques (chroniques, aigües, bénignes ou sérieuses). Vendus sous des formes très diverses (comprimés, sirop, pommade …), ils sont donc adaptés à tous les patients.
La consommation des génériques a connu une chute au début des années 2000 : ils recouvraient seulement 14% du marché du médicament remboursable. Désormais, la consommation est à nouveau en pleine croissance en France.
Ils sont, en effet, recommandés par les politiques de réduction des coûts de santé. Quant aux Français, plus grands consommateurs de médicaments du monde, ils préfèrent de plus en plus le générique à la marque.